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plastique et santé humaine

Le plastique n’est pas fantastique

LES RISQUES DU PLASTIQUE POUR LA SANTE HUMAINE

La production de matière plastique est en forte augmentation :475 mégatonnes en 2022 . 32 % sont utilisé pour les embalages à usage unique.

Le taux de recyclage est de 10 % dans le monde (en france en 2018, 17 % ) et c’est 22 % qui finissent dans l’environnement sans être traité.

Ca entraîne une pollution aux micro et aux nanoplastiques, issus de leur fragmentation.

Tous les milieux sont touchés : les mers, les fleuves, les sols, l’air et même les organismes vivants » On estime qu’un humain en ingère 5g par semaine

Or, la mesure de l’impact de ces plastiques sur la santé se heurte à des difficultés méthodologiques liées à la grande variété de composition, de taille et de forme des plastiques

Si les dangers du plastique pour la planète et en particulier pour les océans sont désormais connus, les risques pour la santé humaine le sont moins.

Le plastique cause des maladies et des décès de la petite enfance jusqu’au vieil âge et son coût annuel pour la santé est estimé à plus de 1 500 milliards de dollars par an, ce qui relativise le faible coût de production du plastique.

 le risque pour les consommateurs est plus difficile à évaluer. Les différentes formes de plastiques contiennent en effet plus de 16 000 composants différents. Environ 1 500 d’entre eux ont été identifiés comme possiblement cancérigène, mutagène ou reprotoxique et 1 700 autres dangereux pour un organe en particulier. Pour les trois quarts de ces composants en revanche, le risque sanitaire est inconnu.

Depuis 2022, il est établi que des microplastiques peuvent pénétrer l’organisme (sans doute par l’alimentation) et des traces de plastique ont été retrouvées dans le sang, l’urine, les poumons ou le cerveau des individus.

il existe une corrélation entre la concentration de nanoplastiques et des accidents vasculaires plus nombreux ainsi qu’une mortalité cardiaque plus importante. processus neurodégénératifs 

La dangerosité des plastiques est aussi liée aux substances chimiques qu’ils contiennent.

trois substances ont été mieux étudiées

les polybromodiphényléthers (PBDE), utilisés comme retardateurs de flamme dans les produits textiles ou électroniques ; associé à un poids faible à la naissance, une altération du développement cognitif chez l’enfant Des preuves statistiquement significatives de perturbation endocrinienne du système hormonal thyroïdien chez l’adulte ont également été obtenues.

le bisphénol A (BPA), utilisé pour le revêtement des boîtes de conserve et des canettes ; est impliqué dans des malformations génitales chez les nouveau-nés filles exposées in utero, dans le diabète de type 2, le syndrome ovarien polykystique. Il semble également augmenter le risque d’obésité, d’hypertension chez les enfants comme chez les adultes, et les maladies cardiovasculaires chez les adultes.

les phtalates et en particulier le DEHP – phtalate de bis(2-éthylhexyle) utilisés notamment pour rendre le plastique plus souple. Augmente le risque de fausse couche, de malformations génitales chez les nouveau-nés garçons, d’ altération du développement cognitif chez l’enfant, de puberté précoce chez les jeunes filles et d’endométriose, ainsi que des effets sur la santé cardiométabolique ( résistance à l’insuline, l’obésité, l’augmentation de la pression artérielle)

Qui est ce qui va allez remplir son bac jaune ?

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